- Identification/Origine : le
Téoulier noir a été très longtemps
cultivé plus particulièrement dans la région
de Manosque (Alpes de haute Provence) et dans la région
de Draguignan (Var), et on pouvait également le rencontrer
dans toute la Provence. D'après
Thierry Lacombe (I.N.R.A.E./Montpellier),
il est issu d'un croisement intraspécifique naturel entre
le paugayen et le plant d' Entrechaux blanc.
Aujourd'hui en très nette voie de disparition, il est
cependant inscrit au Catalogue officiel des variétés
de vigne de raisins de cuve liste A.
- Synonymie
: manosquin ou manosquen, plant de Manosque, plant Dufour,
plant de Porto, taulier, taurier, ... (pour
toute la synonymie des cépages, cliquez ici !). |
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La photographie
de la feuille placée à droite a été
prise à l' ENTAV. |
- Description : grappes moyennes,
cylindro-coniques, avec quelquefois un ou deux ailerons courts,
pédoncules moyens un peu grêles; baies moyennes
presque globuleuses ou légèrement ellipsoïdes,
peau épaisse pruinée résistante craquante
d'un beau noir bleuté - existe également en blanc
et en gris cette dernière forme étant très
rare -, chair ferme non colorée plus ou moins juteuse
à saveur simple assez sucrée agréable, pédicelles
assez longs peu forts se teintant de rouge à maturité
complète à leurs points d'attache pour le cépage
noir.
- Aptitudes de production : débourrement précoce.
Maturité 2ème époque tardive.
Port érigé, vigoureux, rustique et productif, à
tailler court de préférence. Affectionne tout particulièrement
les sols calcaires profonds de coteaux bien exposés et
bien aérés. Sensible à l'oïdium, résiste
mieux au mildiou. Le pourtour du feuillage rougit à l'automne.
- Type de vin : fait partie de l'encépagement des
appellations Palette et Pierrevert et de celui des Vins de Pays
Var. Le Téoulier noir donne un vin riche en couleur manquant
toutefois de finesse. Son taux d'acidité ainsi que son
dégré alcoolique sont généralement
faibles, il reste un cépage idéal à associer
si l'on manque de couleur. |