- Identification/Origine
: cette variété
a été obtenue au XIXème siècle
par Christian Oberlin , en croisant la madeleine angevine
par le bouquettraube, inscrite au Catalogue officiel des variétés
de vigne liste A. Il ne faut donc pas la confondre avec ladite
madeleine angevine car sa ressemblance est forte tout
au moins par ses grappes. Aujourd'hui, la Madeleine angevine
Oberlin n'est plus cultivée, on ne la trouve encore que
chez quelques particuliers conduite le plus souvent en treilles.
- Synonymie : angevine oberlin, madeleine blonde oberlin
(la synonymie des cépages, cliquez
ici
!)
- Description :
grappes moyennes, ramifiées,
cylindro-coniques, plus ou moins compactes, souvent ailées,
pédoncules moyens forts peu ou pas lignifiés; baies
moyennes à grosses, elliptiques ou ovoïdes, d'un
blanc doré, veinées, fondantes, à saveur
simple fade voire quelquefois avec un goût herbacé.
- Aptitudes de production : débourrement et maturité
précoces. Port semi-érigé et vigueur moyenne.
Sensible au millerandage, à l'oïdium, au mildiou,
moyennement sensible à la pourriture grise. Résiste
bien aux gelées d'hiver.
- Raisin de table : la Madeleine angevine Oberlin a toujours
été utilisée comme raisin de table, sa résistance
au transport n'est toutefois pas très bonne. En Roumanie,
en Bulgarie et en Tchécoslovaquie, elle a été
très longtemps vinifiée et on obtenait des vins
secs ou demi-secs de bonne qualité. |