- Identification/Origine : issue
d'un semis réalisé en 1 857 à Angers
(Maine et Loire) par Jean-Pierre Vibert et à partir de
1 863 commercialisée par la Maison Moreau-Robert.
D'après des analyses génétiques, cette variété
est le résultat d'un croisement entre la madeleine royale
et le blanc d'ambre. Elle a été très
souvent utilisée par les hybrideurs, la perle de Csaba
en est un bel exemple. On rencontre la Madeleine angevine aux
Etats unis (Washington), en Allemagne et en Angleterre où
elle est vinifiée et son vin apprécié.
- Synonymie : angevine (pour toute la synonymie
des cépages, cliquez ici !).
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Clichés
réalisés dans le Conservatoire des cépages
du Vinnopôle sud-ouest à Peyrole (Tarn). |
- Description : grappes petites
à moyennes, courtes, plus ou moins lâches, ailées,
pédoncules longs de moyenne force de couleur rouge; baies
moyennes, sphériques ou légèrement ovoïdes,
peau d'épaisseur moyenne assez résistante blanc
vert passant au jaune vert voire jaune doré à pleine
maturité, pulpe molle fondante pourvue d'un jus sucré
agréablement relevé, pédicelles longs et
grêles.
- Aptitudes de production : débourrement précoce,
à noter que ses fleurs sont femelles d'où l'intérêt
de planter tout à côté une autre variété
pollinisatrice. Moyennement vigoureux et bon producteur. Port
demi-érigé, il faut lui réserver un espace
suffisant, à tailler mi-long ou long de préférence.
Résiste assez bien aux froids de l'hiver, sensible à
la coulure, au millerandage, un peu moins sensible à l'oïdium,
au mildiou et à la pourriture grise. Les
feuilles craignent le vent violent et certaines années
les baies peuvent être sérieusement attaquées
par les guêpes. Maturité hâtive, 10
à 15 jours avant le chasselas.
- Raisin de table/Vin/Arômes : en Angleterre, la
Madeleine angevine donne un vin de couleur jaune vert présentant
très souvent une bonne acidité à saveur
herbacée avec quelquefois au début un léger
goût terreux disparaissant par la suite. Arômes de
fleurs, noix, poire mûre, ... . |